On est venu, on a vaincu tout ce qu'il a plu , on n'a pas vu de tortues...
mais beaucoup appris !
Réveil 4h15, rdv 5h avec les éco-gardes sur la plage de la roche percée.
2 traces sur le sable (aller:retour) + 1 creux pour leurrer les prédateurs + 1 monticule = c'est un nouveau nid.
Il y a des mamans retardataires et on l'a raté : damned
Roberto sonde le milieu du monticule avec une baguette pour déterminer où est le puit contenant les oeufs.
Après 2 échecs à creuser , bingo voici les oeufs : il les compte puis rebouche avant de poser la cage de protection datée et numérotée.
Marie soulève en partie les cages datant de 45 jours pour permettre aux petits en fin d'incubation de rejoindre la mer.
Nous l'aidons à dégager la plage des troncs et branches pour leur faire un boulevard : un petit coup de pouce pour faire monter les statistiques : ici, seulement 1 sur 1000 atteindra l'âge adulte.
Cette année, il y a eu environ 200 nids dont 123 protégés.
Procédé à double tranchant puisque des braconniers viennent se servir d'oeufs frais aussi facilement qu'au supermarché par rapport aux renseignements apposés sur les cages. Ensuite ils remettent tout en place : les éco-gardes s'en aperçoivent quand ils décident d'ouvrir un nid plusieurs fois éclos pour compter les oeufs morts (l'odeur humm! courageuse Marie) et parfois aider les tortues les plus faibles à émerger.
C'est d'ailleurs ce qui était prévu lorsque l'on a découvert les centaines de petites traces de bébés. Mais impossible de trouver avec précision le nid "sauvage" et il commence à pleuvoir fort. Dommage... les éclosions durent jusqu'en Mars donc rdv plutard pour , on espère, un sauvetage du genre.
On est crevé, mouillé mais heureux.
Bravo , merci et à bientôt aux bénévoles de l'association Bwärä.
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